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Retail, Franchising & Co

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March 2023

Que deviendra Maison Ullens après l’assassinat de sa fondatrice ?

Un projet de nouvelle boutique à Anvers, Christian Wijnants comme directeur artistique : Maison Ullens avait encore plein d’ambitions. Mais après l’assassinat de sa fondatrice, la baronne Myriam Ullens, l’avenir est soudain incertain.

Après Paris et New York, Anvers ?

À Anvers, tout était prêt pour l’ouverture, à l’automne, d’un concept store de la marque de mode de luxe Maison Ullens. Bien que la marque de la baronne Myriam (Mimi) Ullens s’adresse au tout haut de gamme (une robe d’été de la nouvelle collection coûte 1 290 euros, une chemise 680 euros), elle possède des boutiques à Paris, à New York et dans la station de sports d’hiver américaine chic d’Aspen.

Anvers aurait eu sa place dans cette liste, pensait la dirigeante assassinée, mais il n’est plus certain que la boutique verra le jour. Des questions se posent par ailleurs quant à l’avenir de la marque. L’entreprise demande du temps pour faire face à cette perte dramatique, mais l’événement tragique fait également sortir d’autres cadavres du placard.

La Maison Ullens enregistrait des millions de pertes, selon les informations fournies au site « De Rijkste Belgen », qui suit les Belges les plus riches. Au début de l’année, Ullens a toutefois nommé le designer Christian Wijnants au poste de directeur artistique.

(Retaildetail)

Grève dans 57 supermarchés Delhaize, actions de solidarité samedi

Samedi 1er avril, les syndicats prévoient des actions de solidarité dans une quarantaine de succursales de Delhaize. Vendredi, 71 supermarchés intégrés étaient ouverts, principalement en Flandre. Les fournisseurs locaux essuient de lourdes pertes.

Actions ciblées

Vendredi, 57 magasins Delhaize restent fermés, soit un de plus que jeudi. Les 22 succursales bruxelloises sont toujours fermées, de même que 32 des 41 magasins wallons. En Flandre, seuls trois supermarchés intégrés sur 65 restent fermés. Hier, ils étaient même tous ouverts. L’approvisionnement des magasins se déroule également normalement : il n’y a pas d’actions dans les centres de distribution. 

Cela ne signifie pas nécessairement que la volonté d’action des travailleurs diminue : les syndicats optent pour des actions ciblées et prévoient que le samedi, jour de pointe pour les supermarchés, davantage de magasins resteront de toute façon fermés. Le syndicat socialiste appelle également les clients à manifester leur solidarité avec le personnel de sept magasins wallons, onze magasins flamands et des vingt-deux magasins bruxellois.

Les fournisseurs locaux touchés

Les actions ne touchent pas seulement Delhaize, mais aussi de nombreux fournisseurs locaux, selon un article de Gazet Van Antwerpen. La boulangerie artisanale Gaelens de Knokke-Heist parle d’une perte de chiffre d’affaires de 50 %. Les commandes sont imprévisibles, ce qui entraîne la perte de nombreux produits frais. Dilpack, fournisseur de légumes frais et d’herbes aromatiques, estime également que la perte de chiffre d’affaires se situe entre 40 et 50 %. La coopérative laitière Biomilk est confrontée à d’importants excédents.

Dans les 19 comptoirs traiteur de Mr. Georges, les pertes ont déjà atteint 300 000 euros, déclare le directeur Lode Vande Vyvere. Huit comptoirs restent fermés, plusieurs employés sont au chômage technique.

Fête Impériale, en plein essor, teste un pop-up store en Belgique

Destination la Belgique. Fête Impériale, la griffe de mode féminine fondée à Paris en 2015 par Laura Gauthier Petit ouvre un pop-up dans l’agglomération bruxelloise, au sein de la très huppée commune d’Uccle, vivier d’expatriés français. Dès le vendredi 31 mars (et pour quatre mois minimum), elle exposera sa garde-robe pointue dans cette boutique éphémère d’une soixantaine de mètres carrés.

La marque parisienne, positionnée sur le segment haut de gamme et mordue de l’esthétique Second Empire, s’implante ainsi au 1075, chaussée de Waterloo. Une adresse éphémère jouxtant la boutique d’Essentiel Antwerp, une griffe de mode belge pilotée pendant quatre ans par Gérald Didnik, qui, en juillet 2022, a rejoint l’équipe de Fête Impériale au poste de directeur général.

Une expansion retail et wholesale

“On a notre galerie-showroom située au 28, rue du Roi-de-Sicile, dans le IVe arrondissement de la capitale, qui est accessible sur rendez-vous mais nos clientes y viennent comme dans une boutique classique, glisse, amusé, le directeur général de la marque. Avec ce pop-up en Belgique, ce sera pour nous l’occasion d’approfondir le retail”, avance Gérald Didnik.

Un essai grandeur nature dans ce pays voisin, qui le deuxième meilleur marché en Europe de Fête Impériale. “Ensuite, à la mi-août, on va ouvrir une boutique à Paris, dans le quartier très international du Haut-Marais, pour être à proximité de griffes de mode féminine et masculine comme Courrèges et Officine Générale”, confie-t-il. En ligne de mire: la rue de Poitou ou la rue Vieille-du-Temple. 

Côté wholesale, la marque au vestiaire chic et “outrageusement libre” – son leitmotiv, inspiré de la décadence et de l’atmosphère de la Belle Epoque – compte une trentaine de revendeurs dans l’Hexagone, de ​l’Île de Ré à Cannes en passant par la Corse et le grand magasin parisien Printemps. Dans sa distribution, “davantage omnicanale” en 2023, le BtoB représente la moitié de ses ventes. 

A l’international, ses pièces écoresponsbles sont notemment revendues chez le détaillant italien de luxe LuisaViaRoma et, en Scandinavie, dans legrand magasin danois Magasin du Nord à Copenhague (où elle possède un corner de 25 mètres carrés). Outre l’Europe, où la marque possède une soixantaine de revendeurs, le tandem composé de Laura Gauthier Petit et Gérald Didnik agrandit son réseau de distributeurs, en autres avec l’Inde et Taïwan pour l’été 2024.

Diversification dans l’accessoire


Côté style, la griffe parisienne plonge dans les eaux cristallines de l’île de Beauté avec sa collection estivale baptisée “Corsica”. Véritable hommage aux souvenirs de la fondatrice et directrice artistique de Fête Impériale, elle mêle les falaises de Bonifacio et les buissons de laurier rose. Ce motif de carte postale sépia, reproduit sur des foulards en twill de soie, des maillots de bain et des pantalons amples en crêpe de soie, est imprimé sur les pièces en Italie, en Espagne ou en France. 

Sa pièce phare? “Depuis 2015, c’est la blouse Eupraxia qui est déclinée chaque année dans de nouveaux coloris”, détaille Laura Gauthier Petit. Après une dentelle ivoire et un modèle oversize avec un imprimé exotique, cet été, elle est taillée dans une popeline de viscose et ornée d’un col bleu cyan smocké d’inspiration victorienne, et commercialisée à 285 euros. 

La marque, qui fait partie de la deuxième promotion “Talents” de la Fédération française du prêt-à-porter féminin en 2018-2019, diversifie son catalogue avec de l’accessoire. “On se lance pour l’été dans les chaussures avec trois modèles: des mules blanches et oranges avec un talon en plexiglas coloré et des cordes torsadées, et une paire de spartiates noires à brides”, précise l’entrepreneure. 

“Ces sandales élégantes, confectionnées en Espagne, sont ornées d’une médaille dorée de la vierge miraculeuse, en clin d’œil à ma belle famille qui est originaire de l’île”, ajoute Laura Gauthier Petit, qui, avant de fonder sa marque il y a huit ans, pilotait la stratégie de commerciale internationale de la société britannique John Lewis.

Si la collection “Corsica” est riche de 60 références, pour l’été 2024, elle comptera 200 références car la diversification se traduira avec “une ligne de maroquinerie dans des matières naturelles” confie la fondatrice de Fête Impériale. Au programme: des sacs de plage souples, pensés également pour les citadines, et des minaudières de style renaissance. 

La griffe se targue d’une croissance très dynamique avec un quadruplement de ses ventes en un an et table sur un chiffre d’affaire de 2,5 millions d’euros pour 2023. Pour l’année prochaine, Fête Impériale vise les 4,5 millions d’euros, cinq boutiques en propre et un réseau wholesale aux Etats-Unis, juste à temps pour souffler sa dixième bougie.  

(Fashion Network)

Pimkie: la nouvelle direction prévoit la suppression de 64 magasins et 257 postes

La restructuration était attendue, là voici officialisée. L’enseigne féminine Pimkie, cédée début 2023 par la famille Mulliez à un trio  composé de Lee Cooper France (spécialiste du jean), Kindy (fabricant de chaussettes) et Ibisler Tekstil (fournisseur turc), va faire l’objet d’un plan d’économies sur la période 2023-2027, “pour accélérer sa transformation et garantir sa rentabilité sur le long terme” face à “une baisse de la fréquentation et des ventes dans certains magasins”, justifient ses nouveaux propriétaires dans un communiqué.

(Fashion Network)

En 2022, Decathlon a franchi la barre des 15 milliards d’euros de ventes

Après avoir retrouvé et dépassé son niveau d’activité d’avant-pandémie en 2021, le géant de la distribution d’articles de sport Decathlon a encore progressé en 2022 pour franchir le cap symbolique des 15 milliards d’euros. L’an dernier, c’est une croissance de 12% que l’entreprise de la famille Mulliez a enregistrée, générant précisément 15,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Il s’agit pour la dirigeante de Decathlon Barbara Martin Coppola , qui a pris son poste il y a un an, d’une “solide performance dans un contexte économique et géopolitique mondial instable”.

(Fashion Network)

Wagamama conclut un accord avec ses créanciers

La chaîne de restaurants Wagamama a conclu un accord avec ses créanciers, ce qui lui permet d’éviter la faillite. La chaîne a connu de graves problèmes financiers l’année dernière en raison d’une combinaison de dettes excessives et des fermetures Covid.

Des négociations complexes

Le groupe se compose de dix sociétés à responsabilité limitée, qui ont toutes dû conclure des accords distincts avec chaque groupe de créanciers. Tous les fournisseurs ont finalement accepté de restructurer leur dette. En outre, tous les employés peuvent continuer à travailler.

Le PDG Arjen Schrama et son avocat Christiaan Mensink sont donc très satisfaits du sauvetage de l’entreprise : « Nous pouvons à nouveau faire face à nos obligations financières et l’avenir de l’entreprise est prometteur. Tous les emplois ont été conservés et nous constatons une augmentation du chiffre d’affaires dans tous les restaurants. Dans le même temps, les relations avec toutes les parties prenantes, telles que les fournisseurs, les propriétaires et les investisseurs, sont restées bonnes. »

La chaîne de restaurants de nouilles compte plus de 150 succursales dans le monde et emploie plus de 6 000 personnes. Wagamama a accueilli un nouveau chef en 2016, lorsque The Restaurant Group a racheté la chaîne.

Ahold Delhaize : 480.000 actions rachetées la semaine dernière

Ahold Delhaize annonce avoir racheté 480.000 de ses propres actions ordinaires au cours de la semaine allant du 20 au 24 mars, à un prix unitaire moyen de 30,56 euros, soit un montant total déboursé de 14,7 millions d’euros.

Dans le cadre de son programme de rachats d’actions qui a débuté en début d’année, Ahold Delhaize a ainsi racheté, à ce stade, près de 6,9 millions d’actions pour un montant total de 196,9 millions d’euros.

Pour mémoire, le groupe belgo-néerlandais a l’intention de racheter pour un milliard d’euros d’actions avant la fin de 2023, à travers ce programme qui a pour objet de réduire son capital par annulation de tout ou partie des actions acquises.

Le Pizza Hut de Huy ouvrira bientôt ses portes

Le 19 avril, Pizza Hut de Huy ouvre ses portes au coin de l’avenue Batta et de la rue Neuve. Il s’agit d’un « delivery », soit un établissement axé sur l’emporter et la livraison, même si 16 places assises seront disponibles.

L’enseigne recrute une quinzaine de collaborateurs.

Buurtsuper.be accompagne les franchisés dans l’acquisition de magasins intégrés

Suite à la vente de 128 magasins Delhaize, Buurtsuper.be a désigné une équipe d’experts externes qui, si désiré, conseillera et guidera les acquéreurs potentiels sur les plans social, juridique et financier lors des négociations avec Delhaize. Cela concerne tous les aspects possibles qui ont un impact important à la fois sur la valeur du fonds commercial à acquérir (et les risques) et sur le modèle de revenus futurs des magasins acquis

L’équipe d’experts a été nommée mercredi dernier, le 29 mars. et s’est rencontrée pour la première fois. L’équipe a déjà formulé un certain nombre de points d’attention que les acquéreurs potentiels devraient prendre en compte lors des négociations, ce que l’on appelle une « feuille de route ».

D’une manière générale, elle concerne les conséquences du CAO32bis, par lequel Delhaize transférera toutes les conditions d’emploi et de salaire et tous les autres droits des salariés concernés au cessionnaire. Le candidat acquéreur doit pouvoir prendre connaissance de toutes les conventions collectives d’entreprise conclues par Delhaize, indépendamment de ce qui a été déterminé sectoriellement dans la commission paritaire 202 concernée.

Outre l’impact du CAO32bis sur les coûts de main-d’œuvre, les acquéreurs doivent tenir compte des investissements futurs nécessaires dans le domaine de la transition énergétique et des autres coûts de modernisationqu’ils soient nécessaires ou non. Le commerce de détail est en pleine transition. Étant donné que le groupe Ahold Delhaize a beaucoup investi dans le commerce électronique, où le consommateur est approvisionné à domicile et où les magasins physiques sont “survolés”, l’impact de cela sur le chiffre d’affaires doit également être pris en compte. Des accords doivent également être conclus sur d’éventuelles compensations ou commissions pour les acquéreurs des magasins physiques.

Dans tous les cas, Delhaize devra garantir dans l’accord – et en être responsable – qu’il donne un aperçu complet de tous les éléments qui sont transférés et qui peuvent avoir un impact sur la rentabilité de l’acquéreur.

Buursuper.be a provisionné les budgets nécessaires à partir de ses propres réserves pour financer ces conseils de première ligne. En outre, les acquéreurs potentiels peuvent compter sur les conseils personnels des experts. Ceux-ci seront facturés séparément et selon des conditions convenues à l’avance par les experts externes eux-mêmes.

Enfin, Buurtsuper.be demande à Delhaize de donner à toutes les parties intéressées une connaissance complète de tous les éléments qui peuvent déterminer la rentabilité des magasins à acquérir. Delhaize peut être tenu responsable des informations incorrectes ou incomplètes à ce sujet jusqu’à longtemps après l’acquisition. Buurtsuper.be demande également que les acquéreurs potentiels disposent du temps nécessaire pour élaborer leur plan d’affaires de manière professionnelle afin que les deux parties puissent continuer à travailler ensemble de manière durable après la reprise.


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