Une grève a lieu en front commun syndical ce samedi dans la totalité des magasins Sports Direct à Bruxelles et en Wallonie, signale la CNE
Le personnel de l’enseigne britannique, qui dispose de 37 succursales en Belgique, s’oppose à la volonté de la direction de réduire drastiquement les heures en magasin. La quasi totalité des 21 magasins de SportsDirect de la capitale et du sud du pays a donc gardé portes closes samedi matin. Seuls trois étaient encore ouverts à 10h00, détaille Jalil Bourhidane, permanent CNE. L’un à Arlon et deux à Bruxelles, à City 2 (où un piquet de grève a été installé) et à Drogenbos. Suite à la tenue d’assemblées du personnel, les travailleurs ont rejoint le mouvement dès 13h, entraînant la fermeture de la totalité des boutiques.
Le syndicaliste n’avait pas de retour sur la situation en Flandre, où l’enseigne dispose de 16 magasins.
“Après deux journées de négociation, nous tournons en rond. Nous constatons que nous n’avons aucune réponse à nos questions sur de très nombreux points. C’est pour cette raison que les travailleurs ont décidé de partir en grève aujourd’hui”, explique le syndicaliste.
La réduction “drastique” du nombre d’heures en magasin est au cœur de ce conflit social. “Nous voulons un système d’heures transparent durable et adéquat aux besoins de chaque magasin ainsi qu’une perspective très claire sur le futur (nombre de magasins, emplacements, etc.). Plus aucun renom de baux commerciaux ne doit être fait sans en avoir parlé au préalable avec les représentants du personnel”, estime Jalil Bourhidane.
Le personnel part également en grève pour réclamer une réduction du temps de travail (32h en 4 jours/semaine) sans perte de salaire.
Les travailleurs trouvent en outre “indispensable” qu’une personne professionnelle en Belgique se charge des liens avec les différents propriétaires, de la prospection ou de l’analyse des besoins des magasins ou des demandes des clients.
Sports Direct emploie environ 450 personnes en Belgique, dont une majorité sont des jeunes disposant de contrats précaires, dénonce encore le secrétaire permanent CNE.
Les magasins devraient rouvrir leurs portes lundi mais d’autres journées d’actions sont possibles en fonction de la réaction de la direction, prévient-il.
Swatch Group a annoncé jeudi dernier sa première perte annuelle depuis ses débuts il y a près de 40 ans alors que l’épidémie de coronavirus affecte la demande dans le secteur du luxe.
Alan Faena et Len Blavatnik du groupe Faena, ensemble avec Sébastien Bazin, Président-Directeur général de Accor, annoncent aujourd’hui la conclusion d’un partenariat stratégique visant à développer l’enseigne Faena à travers le monde.
Faena, l’une des marques les plus novatrices du secteur du lifestyle et de l’hôtellerie de luxe, et Accor l’un des leaders mondiaux de l’hôtellerie fort d’un portefeuille de marques incomparable et de plus de 5 000 établissements répartis dans 110 pays, s’associent pour développer la marque Faena au sein de destinations stratégiques internationales.
Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a approuvé ce jeudi 21 janvier, un nouveau train de mesures d’aide à destination des secteurs économiques les plus touchés par la crise, pour un montant total de près de 74 millions d’euros.
Il concerne les quatre secteurs suivants : les restaurants et cafés ainsi que leurs fournisseurs principaux ; les hébergements touristiques, dont les hôtels et les chambres d’hôtes ; les entreprises actives dans l’événementiel, la culture et le tourisme, et les discothèques.
Les conseils alimentaires personnalisés ont la cote, surtout en cette période où préserver sa santé est devenu une priorité absolue. Avec le concours de divers partenaires, SmartWithFood, le spécialiste belge en matière de « Food as a Service », met en place une communauté de services facilitant l’accès aux conseils alimentaires personnalisés. L’app SmartWithFood représente le premier jalon du projet. Complètement remaniée, l’application nourrit l’ambition d’accompagner les consommateurs vers un mode de vie sain, sur mesure.
Fondée par Colruyt Group en 2015, la start-up belge SmartWithFood (SWF) s’efforce d’offrir aux utilisateurs de son app la possibilité de s’alimenter en connaissance de cause. À cet égard, elle entend faire office de pont entre le secteur alimentaire et le consommateur. Ignace De Nollin, managing director chez SmartWithFood : « Notre but ? Faciliter la vie des consommateurs, personnaliser nos services et communiquer de manière transparente. Avec le concours de divers partenaires, nous ouvrons l’accès à une alimentation saine et traçons ainsi le chemin vers un mode de vie sain. Ainsi, nous participons activement à plusieurs projets de recherche européens** et nous développons de nombreux partenariats avec des experts dans différents domaines. »
À l’avenir, SWF entend devenir une véritable plateforme de coaching santé qui ne se limitera pas à l’alimentation, mais accompagnera également l’utilisateur vers une meilleure qualité de vie. Dans cette optique, la start-up se met notamment en quête de collaborations avec des marques et mise sur la co-création avec des coachs. Ignace De Nollin : « Un véritable compagnon en matière de coaching alimentaire, voilà ce que nous mettons en place ».
La nouvelle app SmartWithFood entièrement renouvelée : une source d’inspiration pour faciliter ses achats et profiter de la vie
La première version de l’app SmartWithFood lancée en 2016 permettait principalement de lire le code-barres des produits pour en connaître la composition exacte. Plus tard, elle affichera aussi les allergènes et le Nutri-Score. Sur la base des nombreux avis fournis par les utilisateurs de l’app, l’équipe SmartWithFood a pu déduire que le besoin d’un support plus complet se faisait sentir.
Ignace De Nollin : « Les habitudes alimentaires sont définies par le vécu unique de chacun et peuvent être profondément ancrées. La notion de comportement alimentaire est très complexe et est déterminée par divers facteurs. C’est pourquoi nous pensons qu’il est important de privilégier une approche holistique. Malheureusement, des changements trop nombreux et trop importants sont souvent impossibles à opérer ou s’avèrent intenables à long terme. Il est nécessaire d’adopter une approche subtile avec un effet à long terme, de manière positive. Grâce au remaniement de l’application, nous entendons aller plus loin pour permettre aux consommateurs d’adopter une alimentation plus saine, adaptées à leur profil. »
Ignace De Nollin : « En complément des informations que nous fournissons sur les produits, nous voulons être présents et soutenir nos utilisateurs dans leur quête d’une alimentation saine. Le Nutri-Score, qui nous vient de la France, a fait son apparition en Belgique il y a deux ans. Il s’agit d’un outil extrêmement utile permettant aux consommateurs d’opérer des choix en connaissance de cause. Cependant, “l’alimentation équilibrée” ne se résume pas au Nutri-Score. En collaboration avec les utilisateurs et l’ensemble de nos partenaires, nous voulons affecter durablement les comportements et les choix alimentaires, afin d’accompagner chacun vers une meilleure qualité de vie. »
Comment ça marche ?
Grâce à un profil personnalisé, les utilisateurs de l’app SmartWithFood reçoivent des conseils alimentaires sur mesure, qui tiennent compte de leur profil, de leurs allergies, etc. Il leur est évidemment toujours possible de lire les codes-barres et d’obtenir des informations pertinentes sur les produits. Désormais, ils peuvent aussi recevoir des recettes personnalisées et trouver de l’inspiration. L’app leur permet également de regrouper le tout dans un livret et d’ajouter éventuellement leurs recettes préférées qu’ils auront trouvées sur divers sites web, automatiquement grâce à l’URL.
Une autre fonctionnalité permet d’établir un menu de la semaine, qui peut être lié à une liste de courses. Par ailleurs, les utilisateurs recevront des conseils qui les aideront, pas à pas, à adopter un mode de vie plus sain. À terme, ils auront la possibilité de faire appel à un coach qui les accompagnera pour atteindre leur objectif. Quiconque n’obtient pas une réponse suffisante dans l’app, peut chatter en direct pour poser sa question spécifique à un expert : les diététiciens agréés de SmartWithFood se tiennent prêts.
En tant que communauté de services à part entière, la nouvelle app SmartWithFood entend rassembler d’une façon simple et personnalisée tout ce qui se rapporte à l’alimentation. Et ce, en mettant l’accent sur les éléments positifs afin de promouvoir la santé : plus de bon, moins de mauvais. Ignace De Nollin ajoute : « Nous nous concentrons sur l’évolution positive du comportement alimentaire. L’objectif est également de travailler en étroite collaboration avec l’industrie alimentaire et les marques. Nous envisageons réellement de faire évoluer l’application vers une plateforme à part entière. » Il est également prévu d’y intégrer Xtra, la formule de fidélisation de Colruyt Group.
Le consommateur recherche plus que jamais des solutions pour s’alimenter (plus) sainement.
En cette période de pandémie mondiale, la santé est au centre de toutes les attentions. Chacun redoute de tomber malade et cherche par tous les moyens de renforcer son système immunitaire. Par ailleurs, l’Institut flamand Gezond leven avait déjà démontré par le passé que 70 % des maladies chroniques pouvaient être évitées grâce à la prévention et à une alimentation adaptée. Une perte de poids de 5 % entraîne déjà des changements métaboliques significatifs. SmartWithFood veut faire une différence positive dans le domaine. Ignace De Nollin conclut : « Ce n’est qu’en travaillant ensemble de façon positive que l’on peut s’attaquer à la lutte contre de nombreuses maladies chroniques liées au mode de vie. SmartWithFood entend faciliter davantage cette démarche de manière transparente et scientifique pour ainsi aider le consommateur à vivre plus sainement. Il s’agit maintenant d’attirer le plus grand nombre possible d’utilisateurs pour l’application et d’apporter des améliorations en fonction de leurs commentaires. »
Ignace De Nollin : « En complément des informations que nous fournissons sur les produits, nous voulons être présents et soutenir nos utilisateurs dans leur quête d’une alimentation saine. Le Nutri-Score, qui nous vient de la France, a fait son apparition en Belgique il y a deux ans. Il s’agit d’un outil extrêmement utile permettant aux consommateurs d’opérer des choix en connaissance de cause. Cependant, “l’alimentation équilibrée” ne se résume pas au Nutri-Score. En collaboration avec les utilisateurs et l’ensemble de nos partenaires, nous voulons affecter durablement les comportements et les choix alimentaires, afin d’accompagner chacun vers une meilleure qualité de vie. »
Le géant suédois du prêt-à-porter H&M a annoncé vendredi un bénéfice net annuel divisé par dix à cause des effets de la pandémie de Covid-19. Les mesures mises en oeuvre pour endiguer cette dernière touchent de nouveau fortement le groupe avec plus d’un tiers de ses quelque 5000 magasins actuellement fermés.
Lors de son exercice annuel légèrement décalé (décembre-novembre), le poids lourd de l’habillement a réalisé un bénéfice net de 1,24 milliard de couronnes (environ 128 millions de francs suisses), en baisse de 90%. La performance a été pénalisée par un plongeon de 20% du chiffre d’affaires, à 187 milliards de couronnes.
“Nos mesures pour atténuer les effets négatifs des restrictions en cours et des fermetures se poursuivent. Bien que la situation au moment où ces lignes sont écrites soit très difficile, le groupe H&M tient bon”, a commenté la patronne du groupe Helena Helmersson dans le rapport financier annuel. Elle s’est félicitée notamment d’avoir maintenu le géant dans les chiffres noirs.
Malgré la nouvelle vague de la pandémie en cours, H&M n’a pas aggravé son plan de fermetures de magasins pour 2021, qui prévoit toujours 350 fermetures, “principalement dans ses marchés établis” et 100 ouvertures cette année. “Les ventes ont été significativement affectées par la pandémie, particulièrement lors du deuxième trimestre”, au cours duquel jusqu’à 80% des boutiques du groupe suédois étaient fermées dans le monde, résume le groupe.
Parmi ses dix principaux marchés, Hennes & Mauritz indique avoir le plus souffert en France (-28% de chiffre d’affaires) et en Italie (-24%), deux pays très touchés par les confinements anti-Covid, de même qu’aux Etats-Unis (-17%) et au Royaume-Uni (-16%). L’Allemagne et la Chine, respectivement premier et quatrième marchés de H&M, ont mieux résisté (-3%).
Après une nette amélioration des ouvertures de magasins au troisième trimestre, la situation s’est de nouveau dégradée en fin d’année avec la forte reprise de l’épidémie dans la plupart des pays.Pour le quatrième trimestre décalé (septembre-novembre), les ventes ont reculé de 15%, à 52,55 milliards de couronnes, et le bénéfice net de 41%, à 2,49 milliards, légèrement en dessous du consensus des analystes réalisé par Bloomberg. Pour la période décembre-janvier, hors des résultats annuels, H&M précise que le chiffre d’affaires est en en recul de 23% du fait de la seconde vague de la pandémie et des fermetures de magasins qu’elle entraîne.Ces dernières semaines, plus de 1800 magasins sur les 5000 du groupe n’ont pu ouvrir à cause des restrictions, soit 36% des enseignes, précise H&M. afp/vj
2La question des retours des commandes effectuées par Internet est une des questions primordiales que se posent les e-commerçants. Chez MediaMarkt, les retours classés “A”, qui n’ont pas été ouverts ou dont l’emballage est intact, retournent directement au dépôt central. “Pour les autres […], il n’y avait pas de solutions. D’où la mise sur pied d’un projet pilote d’’outlet’ dans notre magasin de la rue Neuve (6 000 m²)”, indique Janick De Saedeleer, porte-parole de MediaMarkt Belgique.
Retail, Franchising & Co 